à partir d'un superbe tableau de M. André Témoin j'ai écrit cette histoire-poésie
J'ai chaud........ je marche sur le sable depuis 2 heures . Je marche à côté de ce grand bestiau qu'on nomme chameau ! J'aime ce paysage, je me suis levée de bonne heure . Pour l'admirer Pour en profiter Pour le goûter Pour l'aimer .... Il ne faut pas que je traîne, m'a dit le guide . Le temps pourrait changer . Un'tempête de sable viendrait,je s'rais sans guide Seule, je pourrai m'égarer . C'est alors que soudain, je suis prise dans le tourment de sable, d'une brise qui s'emplifia et m'emporta . Ouh ! la ! Je tire sur la corde du chameau ! Trop tard, je m'envole très haut ... Je ne sais plus où est le bestiau Quant à moi, je vole tout en haut ! Tourbillon de sable, tourbillon de vent, Qu'as-tu fait à mon âme en m'enlevant ? Je me suis sentie projeter sur le sable Sur mes deux pieds posée c'est pas banal . J'ouvre les yeux et les voie : toutes les trois ! Ah ! Cette peur ! Elles vont de guingois, Maigres et élégantes à la fois ! Elles se tortillent, elles se dandinent Mais qui êtes-vous toutes les trois ? Leur chemin, elles tracent, elles se frétillent En avançant toujours vers moi ! Arrêtez ! Arrêtez ! Coquines ! Qu'avez-vous envers moi ! Mais elles continuent , elles se dandinent, leur chevelure immense de sable en arrière, balancent au vent comme des coquines . Elles n'ont pas de visage, les maigrelettes mais elles se dandinent, continuent de glisser sur le sable Pour mieux m'approcher, les coquines ! Arrêtez ! Arrêtez ! Vous me faites peur ! D'un cauchemar pourtant, ce n'est pas l'heure ? Comme des ombres, elles s'approchent . Dans la pénombre, elles m'accrochent . Je ne peux les attrapper, de sable elles sont fées ! Leurs habits de couleur, de l'afrique , ils sont nés ! Leur immense chevelure de sable vole sur leur flanc dans mes mains, des grains de sable, ne reste que le vent . Tempête du désert ! J'ai voulu éviter Tempête du désert ! J'y suis tombée . -Au secours ! Criai-je soudain, aidez-moi ! Venez me sauvez et sortir de là ! Mais dans les bras de sable de ces trois coquines, Je m'envole soudain ! Pour m'évanouir dans mes habits de bédouine, Jusqu'au lendemain . Par trois claques, mon guide me réveilla ! -Je t'avais dit, Fanorise : Les fées du désert "tempête" tu auras ! Elles t'ont sauvé, donc tu les aimeras ... -Je t'avais dit, Fanorise !
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