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Titre du blog : HISTOIRES VRAIES, IMAGINATIONS, QUI PEUT LE DIRE ?
Auteur : fanorise
Date de création : 25-07-2009
 
posté le 25-07-2009 à 12:26:19

TEMPETE SUR LE DESERT

à partir d'un superbe tableau de M. André Témoin j'ai écrit cette histoire-poésie

désert en algérie

J'ai chaud........
je marche sur le sable depuis 2 heures .
Je marche à côté de ce grand bestiau
qu'on nomme chameau !
J'aime ce paysage, je me suis levée de bonne heure .
Pour l'admirer
Pour en profiter
Pour le goûter
Pour l'aimer ....
Il ne faut pas que je traîne, m'a dit le guide .
Le temps pourrait changer .
Un'tempête de sable viendrait,je s'rais sans guide
Seule, je pourrai m'égarer .
C'est alors que soudain, je suis prise
dans le tourment de sable, d'une brise
qui s'emplifia
et m'emporta .
Ouh ! la ! Je tire sur la corde du chameau !
Trop tard, je m'envole très haut ...
Je ne sais plus où est le bestiau
Quant à moi, je vole tout en haut !
Tourbillon de sable, tourbillon de vent,
Qu'as-tu fait à mon âme en m'enlevant ?
Je me suis sentie projeter sur le sable
Sur mes deux pieds posée c'est pas banal .
J'ouvre les yeux et les voie :
toutes les trois !
Ah ! Cette peur ! Elles vont de guingois,
Maigres et élégantes à la fois !
Elles se tortillent, elles se dandinent
Mais qui êtes-vous toutes les trois ?
Leur chemin, elles tracent, elles se frétillent
En avançant toujours vers moi !
Arrêtez ! Arrêtez ! Coquines !
Qu'avez-vous envers moi !
Mais elles continuent , elles se dandinent,
leur chevelure immense de sable
en arrière, balancent au vent comme des coquines .
Elles n'ont pas de visage,
les maigrelettes mais elles se dandinent,
continuent de glisser sur le sable
Pour mieux m'approcher, les coquines !
Arrêtez ! Arrêtez ! Vous me faites peur !
D'un cauchemar pourtant, ce n'est pas l'heure ?
Comme des ombres,
elles s'approchent .
Dans la pénombre,
elles m'accrochent .
Je ne peux les attrapper, de sable elles sont fées !
Leurs habits de couleur, de l'afrique , ils sont nés !
Leur immense chevelure de sable vole sur leur flanc
dans mes mains, des grains de sable, ne reste que le vent .
Tempête du désert !
J'ai voulu éviter
Tempête du désert !
J'y suis tombée .
-Au secours ! Criai-je soudain, aidez-moi !
Venez me sauvez et sortir de là !
Mais dans les bras de sable de ces trois coquines,
Je m'envole soudain !
Pour m'évanouir dans mes habits de bédouine,
Jusqu'au lendemain .
Par trois claques, mon guide me réveilla !
-Je t'avais dit, Fanorise :
Les fées du désert "tempête" tu auras !
Elles t'ont sauvé, donc tu les aimeras ...
-Je t'avais dit, Fanorise !

Poeme publié 08 Juin 2008 à 13:48